Voici un très bon article de Michel GAY à lire attentivement par tous les Belges, car il y évoque le cas de l'île de Hainan (10 millions d'habitants vivant sur 34.000 km2) alors que 11 millions de Belges vivent sur 30.500 km2.
Nous partageons les conclusions d'Ernest Mund : "Les renouvelables ‘éolien’ et ‘solaire’ souffrent des maladies congénitales que sont les caractères aléatoires et intermittents de leur production, abaissant considérablement les facteurs de charge associés. Ces défauts entraînent un corollaire : la nécessité de disposer de puissances installées très élevées pour satisfaire la demande d’électricité. L’exemple HiRES en est une parfaite illustration : les 40% d’EnRI inclus dans 60% de renouvelables nécessitent le double de la puissance pilotable à même de couvrir la demande.
Malgré des coûts d’investissements unitaires quelque peu plus bas (voire sensiblement égaux) à ceux du nucléaire, l’infrastructure de production EnRI nécessaire pour assurer les mêmes services que l’installation nucléaire adéquate, coûte de 3.5 à 7 fois plus cher. Il est donc fallacieux de prétendre comme le font nombre de personnes (probablement de bonne foi) que les coûts éoliens et photovoltaïques plus bas justifient l’utilisation de ces énergies plutôt que celle du nucléaire. Nous avons fait la démonstration que la prémisse du raisonnement est exacte mais que la conclusion est erronée."
BASF se justifie entre autres par le constat suivant : "notre entreprise veut investir dans l’énergie renouvelable et s’assurer que la croissance de notre production d’ici 2030 n’entraînera pas d’émissions de CO2 supplémentaires. En construisant une nouvelle centrale au gaz, nous n’aurions pas pu atteindre cet objectif."
"The lobby group Climate Action says last April's closure of Unit 2 at the Indian Point nuclear power plant caused New York state to produce more electricity from fossil fuels than it did during 2019. The group says that if Indian Point-3 closes this year as planned, the 4 million metric tons of avoidable carbon dioxide emissions emitted during 2020 will be doubled."
Avec les puissances actives en 2020 (12,92 GW ...) on n’y arriverait déjà plus en février 2021. Les réacteurs nucléaires tournent à 6 GW et même ce 08/02/2201 à 6.1 GW (à plus de 100% nominal 5,93 GW !). Comment pourrait-on s’en passer ?
La RTBF se réjouit que "le parc de production est par ailleurs pleinement opérationnel puisque toutes les centrales nucléaires fonctionnent." Nous aussi !
Es wird natürlich Zeit erfordern für die nukleare Renaissance, aber es wird kommen. Vielleicht wenn die kommende Jahren zeigen wieviel kosten die Wind- und Solar-Elektricitäten, für kein Ergebnis. Die aktuelle Belgische Regierung will alle 7 Reaktoren abschaffen in 2025 und sie mit Gaszentralen ersetzen. Die Grüne sind in der Regierung. Die Ministerin für Energie, die gerade gehôrt zu der grüner Partei, hat neulich diskutiert mit dem Dänischen Minister und vorgeschlagt Leitungen im Nordsee zu bauen um ein Teil der Elektricität von der dänischen Windmühlen zu kaufen (Dänemark plant ein riesiger Wind-Park im Nordsee zu bauen)...
Interesting results from a case study in the Netherlands and the Czech Republic
L'association Sauvons Le Climat réitère sa demande « qu’il faut mettre un terme rapide à l’utilisation de toutes les énergies fossiles partout où elles peuvent être remplacées par des énergies déjà décarbonées comme l’électricité ou les énergies renouvelables thermiques. Il faut consacrer les financements publics aux solutions éprouvées et efficaces, et stopper les subventions coûteuses, par exemple, aux énergies renouvelables électriques intermittentes. Il faut, dès aujourd’hui, obtenir les réductions d’émissions de gaz à effet de serre qui sont à portée de main, au lieu de privilégier la quête de solutions dont on rêve pour demain et qui sont soutenues par ceux qui polluent aujourd’hui.
Les écolos pronucléaires les plus populaires sont des femmes. En Californie, il s'agit d'Isabelle Boemeke, mannequin brésilien, qui y milite pour éviter la fermeture de la dernière centrale nucléaire. Au Royaume-Uni, c'est Zion Lights, ex-cadre du mouvement antinucléaire Extinction Rebellion, qui milite à présent pour défendre le nucléaire. En France, c'est Myrto Tripathi, ancienne cadre d'Areva, qui a créé les Voix du nucléaire. Sans parler de Valérie Faudon, déléguée générale de la Société française d'énergie nucléaire (SFEN) qui défend admirablement cette technologie. En Belgique, c'est l'influenceuse Sandra Water qui assure la communication de l'association citoyenne pro-nucléaire 100TWh. Toutes défendent le nucléaire au nom de la lutte contre le réchauffement climatique.
Jean de Kervasdoué, fondateur de l’École Pasteur/CNAM de santé publique, professeur émérite du CNAM et membre de l’Académie des technologies, rejoint M. Jancovici au sujet de la nécessité absolue du nucléaire civil pour nos sociétés. Il démontre que cette énergie nucléaire est plus intéressante que les énergies dites renouvelables.
Selon Michel Gay, auteur du livre "Vive le nucléaire heureux", "la Chine se dote massivement de centrales nucléaires (moins de 5 % de la production actuellement) et d’EnRI (moins de 10 % de la production) pour remplacer partiellement les centrales au charbon, à gaz et au fioul qui représentent encore près de 85 % de sa production actuelle".
L'Inde remporte un grand succès en connectant son plus grand réacteur nucléaire national au réseau électrique ; c'est un encouragement pour les plans de déploiement de la technologie afin d'aider le troisième plus grand pollueur au monde à limiter ses émissions, selon le responsable qui supervise ces plans.
Le réacteur à eau lourde pressurisée de 700 mégawatts de la centrale atomique de Kakrapar, située dans l'État occidental du Gujarat, est la première des 16 unités prévues qui contribueront à équilibrer le réseau contre la production intermittente et croissante d'énergie renouvelable, selon K.N. Vyas, secrétaire d'État indien à l'énergie atomique.
Pour Michel Gay, c’était prévisible, la France a rallumé en septembre et en octobre ses quatre centrales à charbon fortement émettrices de CO2, et d’une puissance presque identique aux deux réacteurs nucléaires de Fessenheim fermés en début d’année 2020 qui n’émettaient pas de gaz à effet de serre…
Savourons ce moment qui indique que l’Europe accepte enfin des arguments de bon sens, comme ceux de 100TWh !
Cela ouvre la possibilité d'utiliser les milliards du Green Deal à des projets nucléaires !
Nous vivons dans un monde dominé par la crainte et l'exagération du risque.
C'est vrai pour le nucléaire, mais aussi dans la plupart des domaines, notre civilisation a peur ! Peur de l'immigration, peur des fermetures d'entreprise, peur de la mal-bouffe, peur de la disparition des eco-systèmes...
Et dans tous les cas, comme pour le nucléaire, cette crainte est irrationnelle.
Nous avons peur des accidents nucléaires, mais nous refusons de comprendre que les situations à Tchernobyl et à Fukushima n'ont rien à voir avec celle de la Belgique, ou de l'Europe...
Nous avons peur des déchets nucléaires, mais nous refusons de voir qu'il existe des solutions pour les retraiter, et que ces solutions sont même rentables...
L'âge de nos centrales nous inquiète, mais nous ne voyons pas qu'elles sont toutes en parfait état de marche, et disposent des dernières améliorations technologiques. Et si nous regardions par delà notre frontière, nous verrions que les Hollandais ont décidé que leur centrale de Borseele pourra fonctionner durant 60 ans.
Alors plutôt que de prendre du recul, nous exigeons le remplacement immédiat des réacteurs nucléaires par une technologie présentée comme "bonne pour la planète", même si les experts nous disent l'inverse. Et face à leurs réticences, nous crions à la conspiration plutôt que d'écouter leurs arguments.
Ainsi, comme vous le relayez, le report de sa fermeture "n'incite pas les acteurs de l'énergie à investir dans le renouvelable", or c'est l'absence du taxe carbone qui rend ce type d'investissement non rentable.
Vous écrivez que "d'autres pays ont réussi leur sortie atomique", et vous visez sans doute l'Allemagne, mais est-ce que le remplacement de l'atome par de la lignite peut être qualifié de réussite?
Enfin, vous nous assurez qu' "en recourant de plus en plus aux énergies renouvelables, les prix (de l'électricité) devraient baisser sur le moyen terme", or ils devraient au contraire augmenter. En effet, ce déploiement massif imposera des investissements lourds dans les infrastructures périphériques : centrales au gaz prêtes à prendre le relais à tout moment; smart-grid; unités de stockage disproportionnées,...
Ce débat nucléaire nous prouve une fois de plus que la peur est mauvaise conseillère.
Excellente tribune de notre membre Philippe Cauwe dans B MAg sur les mensonges de Jean-Pascal van Ypersele.
Excellente carte blanche de Pierre Goldschmidt, ancien directeur général adjoint de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique sur le programme énergie du gouvernement Vivaldi.
Alors que les partis Vivaldi ont débattu de la sortie du nucléaire prévue en 2025 – finalement acquise dans l’accord – les Pays-Bas optent pour une tout autre stratégie. Le parti du gouvernement VVD du Premier ministre Mark Rutte souhaite la construction de 3 à 10 nouvelles centrales nucléaires. Une étude favorable vient appuyer leur stratégie.
Le plan de relance français de 100 milliards déployés pour relancer l'économie, la filière nucléaire qui se revendique être la troisième filière industrielle en France derrière l'aéronautique et l'automobile fait, a priori, figure de parent pauvre. Mais elle a bien été intégrée dans le chapitre consacré à la « priorité écologique » du plan, dans la rubrique « énergies et technologies vertes ».
Deux figures de l'écologie outre-Rhin sèment la zizanie dans leur propre camp : en cause, leur soutien affiché à l'énergie nucléaire pour réduire la production de gaz à effet de serre. Une prise de position qui déchire les Grünen et bouscule certaines certitudes.
On ne s'attend pas à trouver dans un magazine renommé une telle virulence contre les parti-pris des écolos. Cet article consacré au nucléaire est une pièce rare, qui prouve que l'opinion commence à réagir à la pensée dominante anti-nucléaire.
The plant's name means "blessing" in Arabic - but the UAE's rivals call it a threat to peace.
"World Nuclear News annonce aujourd'hui que le SCK.CEN a réalisé une première en matière d'accélération de protons sur (une partie de) son installation prévue pour alimenter la source de spallation de MYRRHA. La chose mérite d'être saluée.
Researchers at Belgium's Nuclear Research Centre (SCK-CEN) have for the first time succeeded in accelerating a proton beam through the recently connected radio frequency quadrupole (RFQ). The RFQ is a component of the particle accelerator that will drive the Myrrha sub-critical research reactor."
In this interview, Samuel Furfari explains how he sees the development of nuclear energy in the near future. While the EU is focusing its future on intermittent wind and solar electricity, Russia, China but also the US are preparing to bring their nuclear power plants to the world, including Africa, as there is an urgent need to electrify African countries where only 35% of the population is connected to the grid.
"Depuis plus de 20 ans, le taux de mortalité de l’Allemagne (presque 12 décès pour 1000 habitants en 2018) est supérieur de plus de 20 % à celui de la France (environ 9 décès par an pour 1000 habitants) et de la plupart des pays d’Europe.
De surcroit, cet écart se creuse, malgré le développement des sources d’électricité dites « vertes » telles que les éoliennes et les panneaux photovoltaïques. Une explication plausible, rarement soulignée, est la pollution atmosphérique causée par les centrales à charbon et à gaz de l’Allemagne qui constituent toujours l’essentiel (60%) de sa production d’électricité. C’est l’électricité noire (majoritaire) cachée sous le vernis affiché de sa couleur verte."
"Les grands médias et des ONG antinucléaires ne cessent de clamer « qu’on » ne saurait pas quoi faire des déchets nucléaires. Or, c’est faux. Il existe au moins trois bonnes nouvelles ignorées par le grand public."
"L’âge relativement récent de la centrale, l’utilisation par Fessenheim de plutonium qui deviendrait autrement un déchet encombrant, la sureté garantie par l’autorité les experts, et l’énergie à bas coût fournie par une centrale amortie depuis longtemps sont autant d’arguments de l’Académie contre la fermeture du deuxième réacteur.
A contre-courant des idéologues ressassant en boucle les terribles dangers — jamais attestés dans le cas français — du nucléaire, l’Académie des sciences termine, amère, sur « la nécessité de construire de nouveaux réacteurs pour remplacer ceux dont l’arrêt est programmé ou qui arriveront bientôt en fin de vie »."
"Un des points saillants des deux rapports est le manque de continuité stratégique de l’Etat durant la genèse du projet, qui conduit à une situation de « stop and go » aux effets désastreux.
Rappelons que le travail de conception du nouveau réacteur franco-allemand de 1993 à 1997, a été suivi par une mise en sourdine des activités de 1997 à 2002 du fait de l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement non favorable au nucléaire, puis un redémarrage des activités avec le changement de majorité politique en 2002. A ce moment, la Cour note « une précipitation » des décisions, comme si les acteurs tenaient à profiter d’une fenêtre d’opportunité qui pourrait se clore, à la prochaine élection. Un tel environnement décisionnel n’est certainement pas propice à la préparation sereine d’un projet de cette importance."
L’Allemagne va-t-elle réussir à se passer enfin du charbon? Une étude de chercheurs de l’Université de Berkeley montre que la fameuse transition énergétique allemande, consistant à investir massivement dans l’éolien et le solaire et à abandonner en même temps le nucléaire, a eu des conséquences dramatiques. L’intermittence de production des renouvelables a été compensée par le recours au charbon, ce qui s’est traduit par des coûts plus élevés, plus de pollution et plus de problèmes sanitaires.
"L’Allemagne a fait le choix d’investir dans l’hydrogène (H2) à grands coups de milliards d’euros pour en faire un « carburant du futur » neutre en émissions de gaz à effet de serre afin de remplacer les produits pétroliers, notamment dans le secteur du transport. Ce qui est une aberration, même si la production de l’hydrogène « vert » par électrolyse de l’eau ne pose en elle-même aucun problème.
Et le Président français Emmanuel Macron (qui veut réindustrialiser la France) applaudit à cette folle orientation qui est une impasse économique et technique pour la société. Elle enrichira assurément toute une cohorte de promoteurs à coups de subventions juteuses accordées par Bruxelles dans le cadre de sa politique de « Taxonomie verte »."
"Norway has a surplus of electricity, but insufficient export capacity. The spot prices have been falling to about one € per MWh in June. The faulty Skagerrak cables have contributed to the problem. At the same time, Sweden faces a risk of shortage."
Fin 2019, les provinces canadiennes du Nouveau-Brunswick, de l'Ontario et la Saskatchewan ont convenu de collaborer à la création et au déploiement de Small & Medium Reactors (SMR). Les trois parties veulent promouvoir les études et le déploiement des SMR pour couvrir leurs besoins énergétiques, pour lutter activement contre le réchauffement climatique et pour assurer leur développement économique.
Elles se sont aussi mises d'accord pour régler ensemble les questions clés liées à ce déploiement y compris le cadre réglementaire, le financement, la gestion des déchets et l’engagement du public et des autochtones.
Article clarifying 5 myths surrounding the safety during transportation of spent nuclear fuel.
Trump lauchs a new nuclear strategy ! The new nightmare of the greens. The US launch a Strategy to Restore American Nuclear Energy Leadership. What is the aim? Not to leave Russia and China GOVERNMENTS to dominate the strong development of nuclear energy.
As demonstrated during a conference in Brussels on 6th February, the new geopolitics of nuclear energy is on.
One more reason to state that the EU Green Deal will be a failure and a waste of money.
Belgium’s planned phaseout of nuclear energy by 2025 will have “substantial negative impact” on security of supply, carbon dioxide emissions, employment, overall nuclear knowhow and electricity prices (…)
Omniprésente dans le débat public depuis plus d’un an, la question climatique relève un immense défi : concilier une discussion morale avec un problème mathématique. Et une grande partie de la solution passe par l’énergie nucléaire, propre, décarbonée, relativement sûre et efficace – en principe disponible 24h/24, 7j/7. Le nucléaire est simplement notre meilleure chance de sauver la planète.